Exploration sinueuse en Corse

Nous sommes début avril, les beaux jours pointent le bout de leur nez, il est temps d’aller rouler. Je réserve le ferry, je loue un appartement et départ.
J’ai une semaine à disposition pour découvrir l’île, voyage aller et retour compris. Ma seule expérience sur place remonte à des vacances en famille lorsque j’étais petit.

Extrait de Google Maps.

Préparation et premier jour

Pour ce voyage d’une semaine je rajoute à mes sacoches latérale un sac étanche que je fixe sur le porte paquet de la moto. Je ne le savais pas encore, mais ce sac allait me réserver une drôle de surprise.

La Aprilia avec le sac supplémentaire.

Le ferry part du port de Livourne vers 13h. Je dois embarquer à midi. Je décide de partir tôt et vers 04h30 du matin je me met en route. Les températures sont fraiches, et au tunnel du Grand Saint-Bernard il fait même froid. Je n’arrive pas à me souvenir pourquoi je n’ai pas pris l’option poignée chauffante lorsque j’ai acheté la moto. De toute façon, se plaindre n’y changera rien et j’ai des bons gants. Je traverse le tunnel et m’engage sur l’autoroute à Aoste que je ne quitterais pas jusqu’à Livourne. Mise à part la vue sur le port de Gènes et beaucoup de travaux, je n’ai pas vu grand chose sur le trajet. J’arrive au bateau vers 11h20, c’est encore trop tôt pour l’embarquement. J’en profite pour me restaurer sur une terrasse en attendant 12h00. Je vois quelques moto arriver, dont plusieurs enduro et même une jolie Husqvarna avec des plaques Suisse. J’embarque à midi, et je vais m’installer sur le pont en extérieur.

La vue en quittant Livourne.

Je retrouve le propriétaire de la Husqvarna et nous échangeons sur les routes que l’on a prévu de faire sur l’ile. A peine le temps de prendre un coup de soleil que nous arrivons déjà à Bastia.

L’arrivée au port de Bastia.

Une fois débarqué du bateau, je discute encore quelques minutes avec le propriétaire de la Husqvarna, et je sors de la ville direction Corte, là ou se trouve mon appartement. J’en profite pour faire quelques courses au supermarché.

Je m’engage sur la voie rapide pour sortir de la ville et c’est là que mon sac de voyage décide (après + de 500km sans se faire remarquer) qu’il est temps pour lui de manifester son existence. En effet, il se détache du porte paquet et vient se bloquer entre le passage de roue et la roue arrière. La roue se bloque mais je réussi à glisser jusqu’à la bande d’arrêt d’urgence sans tomber.

Le sac après l’avoir extrait du passage de roue.

Plus de peur que de mal, je n’ai rien, la moto n’a rien hormis le support de plaque qui été cassé. Par chance la plaque tient toujours. J’attache les restes de sangle ensemble, je saucissonne le sac et repars tranquillement direction l’appartement.

Une fois arrivé à l’appartement je fais le bilan de ce qu’il reste de mes affaires. Une grande partie à fondu, je devrais m’en passer cette semaine. J’ai désormais l’objectif de trouver un nouveau sac.

La vue depuis le sommet du village.

Le deuxième jours commence, je suis remis de mes émotions de la veille et je pars direction Bonifacio avec l’idée de faire quelques petites portions hors route. Je découvre au détour d’une route de montagne une carcasse de voiture brulée. Je suis un peu surpris, mais j’en croiserais encore quelque une durant le voyage.

Drôle de décors.

Je poursuis le long des côtes et je prends le temps de m’arrêter là ou il me plait, sans objectifs particulier. La météo est excellente et au soleil il fait presque trop chaud alors que nous ne sommes que début avril !

L’Aprilia à la plage.

À suivre.