Exploration poussiéreuse en Espagne

Nous sommes début juin, j’ai envie de rouler. J’hésite à partir faire la Route des Grandes Alpes, mais je l’ai déjà faite plusieurs fois et je crois que certains cols ne sont pas encore ouvert. Puis je me remémore, un collègue m’a parlé d’un désert en Espagne, le désert des Bardenas. C’est décidé, j’ai une destination, je suis prêt à partir.

Préparation

Pour ce voyage je n’ai pas préparé d’itinéraire à l’avance. Je ne prévois pas particulièrement d’emprunter des pistes et je vais éviter l’autoroute dans la mesure du possible. Je vais me débrouiller avec les itinéraires que je connais et le GPS.
Je n’emmène rien de spécial avec moi si ce n’est mon (indispensable) coussin de selle  »Wild Ass »

Premier jour

J’entame mon voyage en direction de la France par le col de la Forclaz sans savoir par ou et jusqu’où je vais rouler aujourd’hui. Je suis les routes que je connais en direction de Grenoble et ensuite du Puy-en-Velay. Je me laisse détourner par quelques petites routes départementales en fonction de mes envies.

Une départementale pas très fréquentée.

À partir du Puy-en-Velay je ne connais pas la route. J’indique à mon GPS Toulouse en évitant les voies rapides et on verra bien.
J’ai la chance de ne pas recevoir une seule goutte de pluie, même si parfois le ciel menace. J’enchaine les kilomètres avec un bon rythme sans m’arrêter.

Le ciel est gris et les éoliennes tournent à plein régime.

En dépit de mon souhait d’éviter l’autoroute le GPS me fait m’engager sur la A75 (sans doute car elle est gratuite) et je m’arrête sur une aire d’autoroute pour faire une pause et remettre au point mon itinéraire. J’ai eu la chance de m’arrêter à Garabit ou j’ai pu voir le magnifique viaduc ferroviaire qui traverse la rivière de la Truyère.

Que j’ai bien entendu pris en photo avec la Aprilia

Je m’arrête à un hôtel le soir proche d’Albi. Je profite de la soirée pour réfléchir à mon itinéraire du lendemain.

Deuxième jour

Je suis parti tôt le matin pour arriver en début d’après midi à Bardenas Reales. Je traverse les Pyrénées par le tunnel de Bielsa-Aragnouet. J’ai été surpris par le  »gravillonnage » intensif de la route côté français. La descente côté espagnol qui serpente le long du Rio Barrosa est magnifique. Une fois arrivé en plaine j’ai cédé à la tentation et je me suis engagé sur des petites pistes.

Petite piste en Espagne

En début d’après midi j’approche la ville de Tudela sur la route NA 125. Je vois plusieurs piste en gravier qui partent en direction d’une plaine qui me semble désertique. J’imagine que c’est le parc naturel des Bardenas et je me lance sur une des routes sans vraiment savoir ou je vais arriver.

La piste en direction du désert.

Je suis resté tout l’après midi à parcourir les paysages magnifiques qu’offre ce désert. J’ai été surpris par la végétation que je pensais beaucoup moins présente. Les pistes sont faciles et à mon avis praticable avec n’importe quel véhicule. Pour moi l’intérêt du site réside dans la découverte du lieu et non dans la partie  »roulage sur piste ». D’ailleurs je crois que le hors piste est interdit dans le parc et de nombreux panneaux informent sur l’itinéraire à suivre.

Un paysage assez vert bien que sec
Les  »pyramides »

Après cette après-midi bien chargé j’ai roulé jusqu’à Jaca ou j’ai pris un hôtel pour la nuit.

Dernier jour et conclusion

Je me réveil tôt et je décide de traverser à nouveaux les Pyrénées pour rentrer direction la Suisse. J’ai enchainé les kilomètres, évité les péages et je suis rentré jusqu’à chez moi en Valais.

J’ai beaucoup aimé cette région et je pense que le désert des Bardenas Reales est un incontournable si on passe dans le coin.
Pour mon prochain voyage de ce type j’aimerais amener une tente pour être plus flexible sur les endroits où passer la nuit. Affaire à suivre.

J’espère bientôt revenir en Espagne, peut être aussi prendre le temps de visiter les Pyrénées.

À bientôt
Nicolas